Déjà 8 mois que j'ai rejoint une nouvelle aventure.
Une nouvelle aventure pas comme les autres puisqu'elle ne correspond à rien de ce que j'ai fait auparavant.
En effet, comme j'aime le dire, je vends des permis de conduire.
Passer des lunettes aux permis, en passant par l'écriture, elle est pas un peu zinzin ta trajectoire Vincent ?
Pour être tout à fait sincère, je ne vends pas réellement des permis de conduire, je fais de l'Ops.
Pour faire simple, j'automatise les process business opérationnels de mon entreprise pour transformer nos leads potentiels en clients satisfaits.
Et je m'éclate.
Je m'éclate, car je découvre encore un nouveau domaine, loin de ce que je savais à priori bien réalisé mais dans lequel pourtant je me sens à l'aise et confortable.
Je me sens fort.
Fort d'apporter des solutions à des problèmes dont je n'aurai jamais pensé faire face car je ne me sentais auparavant pas légitime d'aborder des projets de cette envergure, de penser aussi grand.
J'apprends.
J'apprends tous les jours à développer de nouvelles capacités, de nouvelles techniques, de nouvelles manières de travailler. Pas seulement sur mon travail quotidien basique, mais surtout sur la manière dont fonctionne mon métier, mon environnement, mon marché.
Je capitalise.
Pour la première fois, j'appréhende le mot carrière avec un degré de subtilité que je n'avais pas encore découvert. Je ne subis plus, je bâtis. Je ne veux pas changer de job, je veux saisir les opportunités. Je ne découvre rien, j'accumule du savoir qui me permettra de devenir meilleur.
Et pourtant.
Pourtant, je ne veux pas faire une grande et belle carrière dans cette super entreprise. Je ne veux pas que s'installe la routine métro, boulot, dodo dont certains rêves. Je veux seulement apporter ma pierre à leur édifice et accumuler le maximum de briques de savoir pour qu'une fois mon capital bien rempli, aller me mettre en danger ailleurs.
J'explore.
J'explore tout ce qui est à ma portée sans rien remettre en question. J'ai la liberté de challenger mon travail, mes collègues, mes amis et mes pensées sans pour autant ressentir le poids de la culpabilité de ne pas toujours avoir raison. Je me permets d'aller visiter des nouveaux fleuves comme celui de l'écriture sans pour autant mettre mon bateau en danger, j'assure mes arrières en assurant que mes batteries soient suffisamment chargées.
Et toi alors ?
Le fardeau du travail devient lourd si et seulement si tu transportes chaque jour dans ton sac un classeur trop lourd et des outils trop usés.
Nous ne sommes pas des slasheurs, T-shape profil ou autre zèbre comme aime bien laisser l'entendre certains.
Nous sommes justes une génération incertaine qui a soif d'être biberonnée, mais pas à n'importe quel prix.
C'est l'heure de passer ton permis.
Tu as le droit de choisir d'être libre, de passer ton permis comme bon te semble puisque tu en as aujourd'hui les moyens.
Tu peux décider de passer ton code en même temps que la conduite, de réserver tes heures quand tu veux et où tu veux, à Paris ou à Marseille, même à Dijon si cela te chante.
Tu peux financer tes heures avec ton compte de formation, parce que ton pays est généreux et prend soin de ses jeunes, ou alors de financer tes connaissances toi-même, en autodidacte.
Tu peux conduire le mardi matin avec Josette, parce que tu sais qu'elle te ramènera un café bien chaud, et de finir le vendredi avec Michel puisqu'il te déposera à ton adresse favorite pour retrouver tes collègues freelance.
Ta seule contrainte sera celle de choisir si tu veux le passer tranquillement en prenant le temps d'explorer les moindres recoins ou de foncer vers le fameux "papier rose" en essayant d'accumuler le maximum de savoir.
Quoiqu'il en soit, l'aventure sera belle et instructive, aura un début et une fin et t'auras permis de te construire un joli bagage, qui te permettra d'aller voir plus loin et c'est l'essentiel.
Bref, tu viens de te donner le permis d'être libre et tu en connais déjà les bénéfices.
Je ne vends pleutr-être pas que des permis, finalement 🤭
A très vite.
Vincent