Et oui, ma newsletter mérite bien son titre, tout est flou !
La semaine dernière, je vous racontais mon histoire sur la mise en place de mes routines et comment celles-ci m’avaient permis de poser les fondements solides de mon apprentissage qui m’ont mené à la réussite de mon marathon et aussi à l’envie de me dépasser dans mes tâches quotidiennes (travail, écriture etc …)
Et voilà une semaine que je n’arrête pas de penser à bouleverser mes routines !
Pourquoi ?
Car une fois le plafond de verre atteint, je pense qu’il est nécessaire de se réinventer, de faire autrement, d’aller chercher ce changement qui va nous permettre de regarder sa passion, sa tâche, sa routine avec un regard différent.
A l’instar de Robbie Williams dans le cercle des poètes disparus, je cherche à présent à monter sur ma chaise pour apprécier ma passion sous un angle différent, accepter le changement qui me permettra de voir différemment.
Bien sûr, les routines sont des choses absolument nécessaires et je ne remettrais pas en question la nécessité de les mettre en place pour pratiquer en toute quiétude une activité, une passion, un travail.
Cependant, lorsque l’on s’intéresse à l'étymologie du mot routine, il est intéressant de comprendre que celui-ci peut définir quelque chose à la fois de manière positive mais également de manière négative.
Alors, la routine ne serait donc pas toujours ce fameux long fleuve tranquille … mais plutôt un chemin tumultueux où s'entremêlent plaisir et souffrance, ou l’excitation tutoie l’ennui pour se projeter dans un avenir flou et incertain.
C’est cette ambivalence qui se produit dans notre esprit lorsque nous nous demandons si nous ferons le même travail dans 10 ans ou lorsque nous préférons rester au lit devant netflix plutôt que d’aller à sa séance de sport.
Je pense, dès lors, qu’une routine n’est efficace que lorsqu’elle s’accompagne du changement.
Un changement, c’est un virage, une courbe ou une épingle, qui nous permet de casser le train-train quotidien de la routine pour lui donner le visage que nous souhaitons, pour épouser nos envies et nos besoins tout en capitalisant sur les fondements que nous avons déjà posés.
Cependant, le changement est quelque chose de difficile.
Il serait trop simple de parvenir à modeler nos routines en fonction de nos besoins sans y rencontrer les résistances qui nous empêchent de changer, d’évoluer.
Nous sommes tous, tous les jours, confrontés à ces choix dont nous ne pensons jamais pouvoir trouver la solution. Dois-je accepter ce nouveau poste ? Suis-je assez fort pour m’inscrire à un marathon ?
Les résistances au changement sont tout à fait normales, ce sont elles qui vont nous permettre de prendre le bon virage et de ne pas aller droit dans le mur.
En effet, ce sont ces angoisses, ces craintes, ces peurs … qui nous indiquent que nous sommes dans la bonne direction !
Plus nos croyances sont fortes, plus il est difficile de s’ouvrir, de chercher à comprendre, de se lancer dans le grand bain du changement.
Cependant, à contrario, plus grande sera la récompense et plus belle sera la suite de notre routine.
Une méthode très simple que je vous conseille est que, dès lors que vous êtes confronté à un choix, de peser les pour et les contres, d’analyser la situation et surtout de juger de celui qui rencontre le plus de vos résistances aux changements.
Vous l’avez ? Foncez !
Notre résistance au changement est forte car nous pensons de manière irrationnelle que changer fera disparaître ce que nous avons passé tant de temps à réaliser.
Le changement est douloureux car il n’est pas naturel.
Le chemin est difficile lorsqu’il est mal réfléchi et préparé.
Accompagner le changement, c’est s’accorder une chance de suivre le cours de son histoire, écrire un prochain chapitre de son storytelling.
Faire de son livre, une épopée.
A la semaine prochaine.
Vincent
Bravo Vincent, très juste !!!!! :)