Contexte :
Je vous ai fait croire dans mon article de la semaine dernière que je lançais ma marque de cosmétique pour Homme. Je vous promettais un coupon de réduction si vous likiez l’article et finalement … Il se cachait derrière ce fameux bon d’achat cet article qui expose ma réflexion sur la manière d’attirer le lecteur sur mes écrits, plus largement de comment attirer l’attention sur nos créations.
PS : C’est l’article qui a le mieux marché depuis que j’ai lancé ma newsletter. 🤡
PS2 : Désolé à tous ceux qui ont déjà lu l’article, promis je finirai par vous envoyer mes secrets beauté via mon compte caché sur TikTok très prochainement ! 🤭
Oui je sais ce que tu te dis… tu t’es fait avoir !
Créer du contenu sur internet est particulier.
D’autant plus lorsque tu ne vends rien, que ton activité n’est pas un business mais plutôt un plaisir que tu souhaites partager parce qu’après tout, il n’y a pas de mal à en faire profiter tout le monde !
Je serai également hypocrite de dire que tout bon retour suite à un partage est source de satisfaction et permet en quelque sorte de flatter notre ego de créateur, on est soulagé de voir que l’on n’envoie pas seulement “une bouteille à la mer”.
C’est tout ce qu’explique mon ami Valentin dans son article qui confronte le créateur et l’entrepreneur, l'ambiguïté entre d’un côté la création gratuite de contenu et de l’autre côté le besoin d’en faire un business pour gagner sa vie.
Et puis je me suis rendu compte que ce précepte apparaissait à peu près dans les vies de chacun d’entre nous.
Combien de fois avons-nous rêvé de vivre de notre passion ? De passer nos journées à faire ce que l’on aime pour réussir à gagner sa vie tranquillement sans avoir à se dire le matin que nous devons traîner les pieds jusqu’au bureau.
En fin de compte, le plaisir et le travail ne semblent comblés que lorsque le créateur rencontre l’entrepreneur, lorsque ce que vous aimez faire rencontre ce que vous devez faire.
J’ai pris un grand plaisir à écrire cette newsletter sur ma fake marque de cosmétique, car celle-ci était un moyen détourné pour capter votre attention, pour vous faire cliquer sur l’entrepreneur pour vous faire découvrir le créateur.
Vous donnez l’envie d’aller plus loin.
Et c’est là le point névralgique de ces deux mondes, on ne peut pas dire que l’on manque d’offre mais la demande, même si elle est forte, ne vient pas toujours à vous.
Qui plus est, on ne cesse aujourd’hui d’être matraqué par du contenu sur l’ensemble de nos réseaux, nous avons, et c’est une bonne chose, pléthore d’informations riches et intéressantes à notre portée. Cela est très certainement boomer mais nous avons réellement aujourd’hui mis les pieds dans ce que l’on appelle “le business de l’attention”.
C’est ce que Léo Duff explique parfaitement bien dans sa dernière vidéo sur le fonctionnement de l’algorithme de Tik-Tok pour nous laisser scotché à nos écrans.
Cependant, il est difficile d’être le King au milieu de cet océan, d’autant plus que les Gafam sont aujourd’hui les garants de la recette secrète de la visibilité, leurs algorithmes. Pire, il est aujourd’hui quasiment impensable pour un entrepreneur / une entreprise de faire fit de ces algorithmes s’il souhaite exister sur son marché, être vu, être lu.
Que reste-t-il alors au créateur ? A celui qui souhaite partager son contenu sans pour autant en dégager un business ? Simplement partager à un maximum ces idées pour faire fleurir son personal branding pour un jour, l’espère t-il, trouver son entrepreneur ?
C’est une partie de la réponse que j’ai souhaité apporter avec cet article sur Elvis Presley et, si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous avez mordu à ma carotte car vous l’avez trouvé certainement assez appétissante pour cliquer et ceci même sans l’aide du bâton des Gafam.
Si tu veux montrer ta création, tu dois cuisiner et attendre patiemment.
Tu dois rendre ta carotte assez sexy pour donner à ton public l’envie de venir s'asseoir à ta table et de déguster ton art.
Attention, tu dois t’assurer que ton produit reste bio, authentique, pour ne pas que ta carotte, un jour, se transforme en un bâton incomestible.
Seulement et seulement là, en prenant le temps et en travaillant ta recette, tu feras de ton activité un art, de ton restaurant, un étoilé, de tes créations, ton métier.
Elvisement vôtre,
Vincent
“Soyez régulier et bien ordonné dans votre vie afin de pouvoir être féroce et original dans votre travail.”
Gustave Flaubert
Génial
brillant