Celà fait à présent plusieurs mois que j’ai commencé à raconter mes Histoires via ma newsletter.
Au début, tout cela me paraissait assez vaste et flou, je ne savais même pas vraiment pourquoi je lançais cette newsletter et ce qu’elle allait devenir.
Or, chaque semaine, j’essaye de préciser mon sujet, d’orienter mes idées, mes propos et mes opinions pour donner une cohérence et une consistance à mes sujets, à écrire une mon Histoire.
Ce qui est certain, c’est qu’au fur et à mesure du parcours et des épreuves que j’ai arpenté en lançant ce projet, j’ai réalisé un grand nombre de rencontres riches et intéressantes. Des mentors, des amis, des collègues, des inconnus qui m’ont inspiré, encouragé, critiqué … mais qui m’ont permis de raconter mon Histoire toujours avec plus de confiance et de crédibilité.
Aussi, c’est en m’inspirant de l’Histoire de ces personnes que j’ai eu envie de poursuivre la mienne, de raconter ce que je ressentais, de devenir acteur du paysage qu’ils m’ont peint en me contant leurs histoires.
C’est réellement ce qui m’a donné envie d’aujourd’hui de tenter l’aventure du freelance.
Le monde du travail fonctionne aujourd’hui comme une gigantesque bibliothèque, En effet, chaque employé possède sa propre histoire que l’on pourrait qualifier de “marque employé” et chaque entreprise quant à elle possède également sa propre histoire que l’on qualifie de “marque employeur”. De plus en plus, ces deux grands concepts s’entrechoquent pour former un énorme ensemble d’attentes d’un côté de de mission de l’autre. De plus en plus, ce sont des éléments qui viennent alimenter le débat du “futur of work”.
J’en parlais il y a quelques semaines lors du visionnage du documentaire “Pourquoi tu travailles de Samuel Durand” et comme l’exprimait très bien Emmanuel Duez dans son interview, l’entreprise ne peut exister que si sa marque employeur est aligné avec les attentes de ses employés, leurs marques à eux. Sans cette alchimie, c’est tout le système qui dérive et l’entreprise ne peut prospérer, ou du moins n’avance pas d’une voix commune.
Pour simplifier, c’est la fameuse question que l’on pose à tous les salariés : “Pourquoi tu travailles ?” et la même question que l’on poste aux entrepreneurs "Pourquoi ton entreprise existe telle ?”
Ainsi, c’est la recherche du fameux Why, celui dont Cyril Lignac transpire tellement, qui est devenu primordial pour parvenir à raconter son histoire, lui donner envie, sans mensonges et sans artifices, pour parvenir à dire qui nous sommes.
Dès lors, nous faisons mouche ! Notre business des sentiments devient tellement simple et fort que nous n’avons plus à nous vendre, on nous achète pour ce que nous sommes, nous sommes pratiquement aussi important notre produit, notre service.
Bien évidemment, il n’est pas chose aisée de raconter son histoire, encore moins de se préparer à l’écrire car, bien sure, il y aura au cours de notre vie plusieurs trains qui nous mèneront à tellement de gares différentes que nous avons beaucoup de mal à donner un fil conducteur à ce que nous écrivons.
Nos routines, quant à elles, nécessitent une préparation bien ficelée mais seront un accompagnement sans faille qui nous permettra de parvenir à écrire avec fidélité ce qui semblera être notre challenge, notre mission et surtout, de nous dépasser pour y parvenir.
En outre, il y aura des changements, une histoire est toujours faite de plusieurs chapitres, elle ne sera pas linéaire, c’est qui qui en fera sa beauté et sa complexité, c’est ce qui nous permettra de pouvoir y donner du contenu, de l’épaisseur.
Enfin, l’une des choses les plus difficiles avec son histoire, c’est de la clamer à voix haute, de se mettre à nue pour affirmer ses convictions, avec envie, sincérité et sensibilité.
J’ai mis 30 ans à raconter la mienne, par pudeur, par peur, par crainte. Toutefois et comme j’ai pu le dire à toute sincérité a de nombreuses personnes, c’est certainement l’une des meilleures idées que j’ai eu de ma vie. Et je ne remercierai jamais autant ceux qui ont rendu cela possible.
Tant par le fait que celle-ci m’a permis de m’ouvrir, de m’exprimer, de pouvoir annoncer avec toute quiétude qui je suis et surtout d’affirmer et d’affiner ce que je veux devenir.
Mais aussi, car cela m’a ouvert de formidable opportunité d’épanouissement professionnel, non seulement avec mes collaborateurs et clients existants mais aussi en m’ouvrant des portes que je n’ai jusqu’ici jamais exploré.
Mon rêve aujourd’hui est d’accompagner, les particuliers comme les professionnels, à écrire leurs histoires.
Le particulier y profitera d’une formation, d’un outil d’un développement et je l’espère d’un déclic qui viendra bouleverser à jamais les limites qu’il s’était fixées. Sa sensibilité et sa marque employé ne faisant plus qu’un pour au mieux exprimer ce dont il a envie et l’aider à faire résonner sa raison d’être son Why.
Le professionnel, lui, entrepreneurs, managers ou même entreprises, profitera de ce challenge pour faire découvrir ce qu’ils l’ont mené à ce stade de développement, faire connaître son histoire et surtout ses objectifs, sa fameuse mission. Son histoire raisonnera alors auprès de son entourage, personnel et professionnel, formidable opportunité de développer sa marque employeur !
Écrire son histoire n’est pas chose facile à faire. Surtout lorsque nous nous sommes jamais vraiment posés les questions qui nous pousseraient à le faire.
Pourtant, nous avons tous une histoire intéressante à faire connaître, et tu dois la partager.
Pour les autres, pour toi, pour voir un peu moins flou.
A la semaine prochaine
Vincent
Ecris l'histoire
Bonjour, j'aime beaucoup l'idée d'une newsletter créée sans véritablement de fondement rédactionnel et narratif. Sans but précis. Et qui se construit, au fur et à mesure, des éditions.
J'aime aussi cette volonté de vouloir se raconter. D'être authentique. Et je crois beaucoup, au fait, que nous avons tous de belles histoires à conter.
Bons vents à "Flou"
Sébastien Beaujault
Franchement bsartek ! Je me raconte, je te raconte, j'aime beaucoup. Philosophique a souhait, avec une teinte de bienveillance et d'optimisme, encore une fois, Franchement bsartek !